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En ce qui concerne la zidovudine, le plérixafor et la didanosine, plusieurs données suggèrent que ces antiviraux pourraient être efficaces chez les chats infectés par le FIV (score EBM I et II). Une efficacité potentielle in vitro a été constatée pour de nombreux antiviraux, mais on ne dispose pas (encore) d’essais contrôlés in vivo : stavudine (FIV, FeLV), didanosine (FeLV), zalcidabine (FIV), lamivudine (FeLV), ténofovir (FIV, FeLV), suramine (FIV, FeLV), foscarnet (FIV, FeLV), ribavirine (FIV, FeLV), plérixafor (FeLV) monoket acheter et raltégravir (FIV, FeLV). L’efficacité in vitro contre le FeLV n’a pas été évaluée pour la stavudine et le plérixafor. Seul un nombre très limité d’études permettent de se prononcer sur l’efficacité ou la non-efficacité de l’antiviral étudié. Concernant l’efficacité des antiviraux sur les différents variants, celle-ci a été testé in vitro. Aucun paramètre virologique n’a été évalué dans ces études. Le FeLV et le VIH n’étant pas étroitement apparentés, on peut donc s’attendre à ce que nombre de ces antiviraux spécifiques soient moins efficaces contre le FeLV. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que l’interféron agit plutôt sur les infections secondaires et moins directement sur l’infection à FIV.

Pour chaque antiviral, les preuves d’efficacité chez les chats infectés par le FIV ou le FeLV, ainsi que les effets indésirables potentiels, sont discutés, en tenant compte de la nature de l’étude qui détermine le niveau de preuve des résultats selon un score de médecine factuelle (EBM) proposé par le European Advisory Board on Cat Diseases (ABCD) (voir note de bas de page). D’un autre côté, elle montre également qu’il n’existe pas de preuves solides, mais tout au plus des suggestions, pour privilégier tel ou tel traitement antiviral chez les chats infectés par le FIV ou le FeLV, excepté l’interféron oméga félin possédant un enregistrement pour ces indications. Le traitement avec l’interféron oméga félin par voie sous-cutanée (106 UI/kg SC pj (5 j), répété 2 x après quelques semaines), chez les chats infectés par le FeLV, aboutissait à une différence significative en termes de temps de survie chez les animaux traités, par rapport aux animaux du groupe placebo (durée de suivi : 9 mois).

Le traitement avec l’interféron oméga félin par voie sous-cutanée (106 UI/kg SC pj, 5 j) des chats infectés par le FIV n’aboutissait pas à une différence significative en termes de temps de survie entre le groupe ribavirin 200mg ordre d’animaux traités et le groupe placebo, bien qu’une certaine amélioration des signes cliniques ait été observée chez les animaux traités (score EBM I). Cette amélioration a également été constatée dans une autre étude sans groupe-témoin. Une absence d’efficacité in vitro contre le FIV et contre le FeLV a également été constatée avec la suramine. L’auteur commence par souligner que les chats infectés de manière persistante par le virus de la leucose féline (FeLV) ou par le virus de l’immunodéficience féline (FIV) peuvent mener une vie normale durant de longues années moyennant un bon suivi médical. Les traitements antiviraux ne sont recommandés que dans certains cas limités, comme par exemple chez les chats développant l’immunodépression ou l’immunodéficience clinique et présentant des signes cliniques graves, une stomatite, des signes neurologiques, une anémie ou des infections récurrentes. Dans les quelques études sur l’interféron ayant également tenu compte, outre les signes cliniques, des paramètres virologiques (virémie, provirus load et profil cytokinique dans le sang), l’amélioration clinique des chats n’était pas associée à une modification de ces paramètres virologiques.

Nous savons également qu'ils sont plus efficaces lorsqu'ils sont administrés dès les tous premiers signes de symptômes. Recevoir au moins 3 doses du vaccin contre la COVID-19 demeure le traitement le plus efficace pour prévenir la forme grave de la COVID-19 (y compris l’hospitalisation et le décès). On suppose que l’interféron agit plutôt sur les infections secondaires et moins directement sur l’infection à FeLV. Cette synthèse permet d’un côté au médecin vétérinaire d’avoir un aperçu des médicaments antirétroviraux disponibles, de leur principe d’action et, dans la plupart des cas, de leur efficacité in vitro contre le FIV et/ou le FeLV. Certains médicaments (connus sous le nom « d'antiviraux » semblent être efficaces contre la plupart des souches du virus H5N1 s'ils sont administrés à un stade précoce, mais il n'existe que très peu d'expériences réelles en ce qui concerne leur efficacité. Ces deux traitements devraient donc garder leur efficacité face à Omicron. Afin d'être efficaces, ces médicaments doivent être pris dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes. L'OMS recommande que les pays qui ont les ressources suffisantes pour le faire, envisagent de stocker des antiviraux, afin de s'assurer que les besoins des groupes prioritaires sont respectés.

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